lundi, 09 juin 2014 | Petite ville-surprise, 1999
Petite ville-surprise, Tableau 8 Figure, technique mixte acrylique et encre), 1999.
Ce tableau de dimensions modestes fut réalisé à partir du principe suivant, juxtaposer des formes géométriques comme dans un tableau "abstrait" à la Mondrian que j'interpréterais avec mon univers graphique personnel. Ce fut laborieux, tellement que je ne renouvelai pas l'expérience. Pas de cette façon en tout cas. Et pourtant, avec le temps, j'aime assez le résultat de cette peinture sous contrainte assumée. Il s'agissait alors de s'obliger à sortir du rail que l'on se trace à force de dessiner et de peindre dans une clé qui nous est devenue une marotte. Il est bon de se donner ce genre de contrainte pour s'obliger à frayer de nouvelles voies.
19:20 Publié dans Peintures | Tags : ville-surprise, peinture avec contrainte assumée, mondrian, art abstrait interprété, art expérimental | Lien permanent | Commentaires (2)
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Commentaires
Difficile d'imaginer une peinture ou dessin de Bruno sans cette multitude de petits détails figuratifs, grouillant et gargouillant un peu partout,
certains "croquignolesquement" savoureux (bas gauche du tableau) ou qui, auraient pu faire basculer le sens de l'image (personnage qui grimpe à côté du gros lézard en haut à gauche).
Voilà qui nous propulsent à des années-lumière de Mondrian ! et c'est tant mieux...
Écrit par : gilles | mercredi, 11 juin 2014
Au fait, vous connaissez cette anecdote, racontée je crois par Benjamin Péret dans son texte "La soupe déshydratée", comme quoi selon lui Mondrian n'était en réalité pas du tout "abstrait" lorsqu'il faisait ses compositions en patchwork de rectangles et carrés bleu, jaunes, rouges, etc.? Il était tout à rebours très concret et réaliste, puisque ces géométries ne faisaient que répéter les polders de sa Hollande natale, des polders vus de façon aérienne bien sûr...
Écrit par : Le sciapode | samedi, 06 décembre 2014