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Le Malabar, 2009

jeudi, 13 décembre 2018 | Le Malabar, 2009

    

       Le Malabar, 24 x 18 cm, technique mixte sur papier cartonné à grain de couleur pour pastel sec, 2009.

     "Malabar", c'est un mot qui m'évoque les chewing-gums et les personnages costauds. Peut-être les concepteurs de la friandise dite malabar, qui était de couleur rose dans mes souvenirs, avaient fait le rapprochement en associant l'idée de colosse, de puissance, à cette pâte à mâcher...? C'est dans ce dessin plutôt associé aux individus musculeux, costauds mais pas forcément très éveillés... Sans doute en rapprochement avec des personnages de cartoons, toujours en train de réprimer les héros petits et malins, et invariablement bêtes, toujours en échec. Mon malabar, à la barbe fournie et mal entretenue, est vêtu d'une sorte de peau de bête. C'est qu'il n'est pas loin de l'homme sauvage. Il ouvre la bouche comme s'il appelait à l'aide, appuyé sur une seule jambe comme en déséquilibre, pas loin d'être sur le point de basculer. Tout autour, des figures ombreuses ne paraissent pas lui accorder beaucoup d'attention. Un personnage est posé sur son épaule, le contemplant avec perplexité, ne comprenant sans doute pas qu'un tel colosse puisse être agité... Et pourtant, on a beau être d'apparence solide, on n'en est pas moins fragile, intérieurement tout au moins.

13:33 Publié dans Dessins, Série des "solitaires" | Tags : malabar, chewing-gum, friandise, costauds, fragilité, indifférence, solitude, homme sauvage | Lien permanent | Commentaires (0)

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