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Maçonnerie de nature humaine, 2009

mercredi, 27 juin 2018 | Maçonnerie de nature humaine, 2009

     Maçonnerie de nature humaine, 43x30 cm, technique mixte sur papier pur chiffon, 2009.

     Je ne sais plus quand j'ai commencé à recourir au papier fabriqué à la main dans des moulins. A Paris, chez les fournisseurs, on ne trouve que du papier en provenance du moulin de Larroque, et encore en cherchant bien. Il se fait rare. Je ne comprends pas pourquoi. Quand on étale des encres ou de l'aquarelle sur ce genre de papier, il s'opère par une étrange alchimie une cristallisation particulière, caractéristique, liée indubitablement à ce type de support, épais, quasi vivant on dirait...

     La peinture ci-dessus – faisant écho dans son titre à une petite période temporaire de ma production, où je m'échinais à constituer des maçonneries de touches de couleur interprétées, ce qui ne se passe pas ici, la "maçonnerie" faisant plutôt allusion à l'échafaudage de figures contribuant à bâtir comme un buisson de fleurs d'où émerge un profil central à l'air naïf, voire benêt – fera partie des œuvres que j'exposerais à la rentrée prochaine, vernissage le 8 septembre, à la Fabuloserie Paris, 52 rue Jacob, dans le VIe  ardt de Paris.

15:27 Publié dans Peintures sur papier pur chiffon | Lien permanent | Commentaires (2)

Commentaires

Jadis, les imprimeurs disaient que le papier était "amoureux de l'encre" pour parler de cette faculté d'absorption que vous décrivez fort bien.

Écrit par : Regis Gayraud | mercredi, 27 juin 2018

Il absorbe, mais surtout il "fixe" l'encre, d'une manière spéciale, comme en en révélant toutes les nuances, mieux que n'importe quel autre type de papier.

Écrit par : Le sciapode | jeudi, 28 juin 2018

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