dimanche, 21 juillet 2013 | "A peine il achevoit ces mots..."
Bruno Montpied, Jacques-Carlos Burtin, "A peine il achevoit ces mots/Que lui-même il sonna la charge,/ Fut le trompette et le héros...", 70x100 cm, pastel, encre et acrylique sur papier, 30 juin 1978.
Cette œuvre, crois-je me souvenir, fut réalisée à la façon des "cadavres exquis" surréalistes, en divisant la feuille de support en quatre parties. Chacun de nous deux cachait à l'autre une des quatre parties qui lui revenait (nous travaillâmes ainsi deux parties chacun) tout en laissant mordre sur l'autre partie qui ne lui était pas impartie quelques éléments graphiques et picturaux, à charge pour le partenaire de rebondir dessus... Il dut y avoir des ajustements lorsque nous dépliâmes le tout. La phrase mise entre guillemets, qui sert de titre, me paraît avoir été empruntée à une fable ou un conte de Jean de La Fontaine. (Oui, d'ailleurs, voici ce que m'écrit mon excellent camarade érudit Régis Gayraud à ce sujet:" "A peine il achevoit ces mots que lui-même il sonna la charge"... C'est dans Le Lion et le moucheron de La Fontaine ("Va donc, excrément de la terre!..."). C'est le moucheron qui sonne la charge pour attaquer le lion, comme il fait avec le boeuf").
00:00 Publié dans Grands formats, Travaux collectifs | Tags : jacques carlos burtin, art collectif, dessin au pastel, cadavre exquis, technique surréaliste, jean de la fontaine, le lion et le moucheron, régis gayraud | Lien permanent | Commentaires (0)