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Un grand couple au poignard, vers 1982

lundi, 28 octobre 2013 | Un grand couple au poignard, vers 1982

     Sans titre (le couple au poignard), env.108x75 cm, c.1982.

     Dans ces années-là, je me jetai dans le dessin au seul stylo de la marque Pentel, dit "japonais", élaborant un graphisme très nettement appliqué sur la feuille de papier, très cerneur, venu par une espèce de réaction de répugnance à faire flou... Des dizaines et des dizaines de dessins virent ainsi le jour, pas toujours réussis à mon sens. Dans la masse, je fis une série de couples aux formes ambiguës, êtres hermaphrodytes, dans une sorte de carnaval où se mêlaient dans les corps représentés par malice et provocation les attributs mâles et femelles. Comme dans celui-ci, au dessin sur papier blanc découpé et collé sur un fond noir de papier Canson, de grandes dimensions. Il y eut peu d'autres formats de ce type. Un autre couple, me semble-t-il, a été acquis par la galerie de Claude Brabant, boulevard de la Villette vers 1987. A noter le remplissage par un texte manuscrit du bas du visage du personnage de droite, celui qui brandit le poignard dans un geste en réalité théâtral. J'ai publié dans la revue La Vie Exactement un texte de libre interprétation d'une série de ces dessins de couples ("En rêvant sur des couples, onze dessins commentés par l'auteur", La Vie Exactement n°3, printemps-été 1986, Cognac).

 

17:17 Publié dans Dessins, Grands formats, Noir et blanc | Tags : stylo pentel, découpage, couples, hermaphrodytes, provocation, bruno montpied, galerie l'usine, mélange des genres, chapeaux excentriques, poignard, la vie exactement n°3 | Lien permanent | Commentaires (2)

Commentaires

Tu es un peu sévère avec ces dessins "pas tous réussis". Certes, c'est peut-être ce couple-là le plus impressionnant, mais ces personnages glanduleux s'incrustent tous bougrement bien dans la mémoire. Je me souviens encore du soir où tu m'en as révélé quelques-uns, comme autant de mystères. Tu avais fait une petite mise en scène de papier cristal entre chaque feuille, c'était dans ton antre de la rue des Taillandiers.

Écrit par : Régis Gayraud | dimanche, 03 novembre 2013

Sur le tas, il y en avait tout de même quelques-uns que je trouve aujourd'hui plus faibles, surtout quand le format devenait plus petit.

Écrit par : BM | dimanche, 03 novembre 2013

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