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Un drôle de nourrisson de 1995

vendredi, 21 mars 2014 | Un drôle de nourrisson de 1995

      Sans titre, dessin collectif fait par Juliette Cerisier (alors âgée de 7 ans) et Bruno Montpied sur un bout de nappe en papier, 1995.

      Curieux bébé, non? Il fut réalisé par fantaisie, comme je l'ai toujours aimé, en compagnie d'une petite fille qui est responsable du dessin du corps, des vêtements assez transparents, tandis que moi-même ne me suis occupé que de la tête (et peut-être aussi des bras?). Ce n'est pas un cadavre exquis, mais plutôt un dessin exécuté à tour de rôle en voyant ce que l'autre avait fait précédemment, probablement à la fin d'un repas.

09:43 Publié dans Art de l'enfance, Dessins, Noir et blanc, Travaux collectifs | Tags : art collectif, dessin à deux, art enfantin, juliette cerisier | Lien permanent | Commentaires (2)

Commentaires

Au bout du compte, on dirait que c'est vous, cher Bruno, avec toutefois un petit air pincé précieux comme on le voit parfois sur certaines photos d'A. Breton, vous affublé d'épais protège-oreilles qui ressemblent aussi à de grosses coquilles de moules (ce qui actualise assez bien l'expression populaire "Avoir les portugaises ensablées", qui signifie "être dur de la feuille", les "portugaises" étant les oreilles par assimilation aux grosses moules de la côte atlantique de la péninsule ibérique), vous habillé avec un superbe ensemble bikini-kangourou cachant mal la foufoune qui contredit votre calvitie. Heureusement, vos charentaises vous sauvent de toute gaudriole.

Écrit par : Régis Gayraud | vendredi, 22 août 2014

Mais dans tous les dessins qu'on fait, on met toujours un peu de ses traits, c'est un peu connu, non? Pour autant, nos personnages sont-ils nos doubles? Des pantins de fantaisie plutôt, ou des fantasmes peut-être aussi à l'occasion, tout autant que les fantasmes dont vous faites preuve dans cette interprétation.
Les portugaises ensablées ressemblant à des moules que vous voyez peuvent être aussi bien des oreilles qui écoutent encore plus, se dilatant pour capter mieux les sons.
Mais je veux bien qu'elles ressemblent (simultanément) à des "moules" comme vous dites. Après tout c'est le nom argotique du sexe féminin, ce sexe aux lèvres dessinées crument par la petite Juliette sur ce dessin, où l'on n'aperçoit par transparence aucune toison pubienne, que la fillette n'envisageait pas, se rapportant à sa connaissance anatomique du moment.
Du coup ce personnage écoute par des vulves, les sexes féminins lui faisant filtre, ou philtre.

Écrit par : Le sciapode | vendredi, 22 août 2014

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