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Personne ne regarde où il faut... 2002

samedi, 06 décembre 2014 | Personne ne regarde où il faut... 2002

     Personne ne regarde où il faut, 20,5x25 cm, collage et technique mixte sur papier, 2002.

     Pourquoi ce titre? Parce que d'après moi, quand je l'eus fini, je remarquai que les différents personnages regardaient tous dans des directions à l'opposé de la fente multicolore qui est au centre de l'image comme un entrebâillement de la grosse tête verte occupant la majeure partie du dessin. Et que donc je pouvais intituler mon dessin de cette manière. Personne ne regarde l'image paraissant mouvante, floue, assez semblable aux images des rêves difficiles à percevoir nettement, symbole ici de l'inspiration fugitive, qui est pourtant située paradoxalement au milieu de l'image. L'inspiration, l'inconscient langage, est au centre de mes préoccupations de peintre automatiste, cherchant tous moyens de le capter, l'instant d'un moment... C'est ce que raconte ce dessin à l'ambiance nocturne.

10:59 Publié dans Collages, Peintures | Lien permanent | Commentaires (3)

Commentaires

Lorsque tu te définis comme peintre automatiste, fais-tu référence à ce mouvement né au Canada dans les années 40/50, avatar surréaliste, créé par le peintre Paul-Emile Borduas ? En lisant la page Wikipedia, je relève une forme d'automatisme appelée "surrationnel" ainsi définie : « écriture plastique non préconçue. Une forme en appelle une autre jusqu'au sentiment de l'unité, ou de l'impossibilité d'aller plus loin sans destruction. »
Voilà qui définit parfaitement ou presque ta façon de dessiner. As-tu toi aussi pris ta carte au Refus global ?
Quant à ton dessin, ce qui attire le regard en premier, c'est ce contraste chromatique de ce chaud orangé pris dans cet univers bleuté froid, "Et que donc" la direction des regards...
Belle inspiration tout automatique !
Gilles

Écrit par : gilles | vendredi, 19 décembre 2014

J'emploie ce terme d'automatiste bien sûr au courant de l'existence du mouvement para-surréaliste québécois des années 50 sans bien le connaître...
C'est le mot qui me plaît, adéquat à ma démarche, et permettant de ne pas employer l'autre terme plus connu et sérieusement galvaudé aujourd'hui de "surréaliste". J'ai toujours été fidèle à l'automatisme, pratiquant même un certain sur-automatisme... Donc, automatiste, ça me va. Et oui, la définition que tu as trouvée sur Wikipédia sur l'automatisme surrationnel correspond bien à ma méthode.

Écrit par : Le sciapode | vendredi, 26 décembre 2014

sublime

Écrit par : voilesdoiseaux | jeudi, 29 janvier 2015

Les commentaires sont fermés.