vendredi, 11 mars 2016 | Pendu à elle et les pensées qui font pschitt!, 2006
Pendu à elle et les pensées qui font pschitt!, 20x25cm, technique mixte sur papier pur chiffon, 2006.
Pas de plan, pas de récit au préalable. Les figures viennent au hasard des taches et des formes apparaissant sur le papier, résultant aussi de la qualité du papier plus ou moins absorbant, résistant ou non à la pénétration des pigments. Est-ce que tous les personnages apparus ici entretiennent des relations les uns avec les autres dans un tout homogène? Je n'en suis pas si sûr. Une sorcière passe en bas, volant? Ou atterrissant pour donner un coup de balai? Un quadrupède à multiples têtes (ne sachant où donner de la tête?) supporte un couple qui se dresse du sein de son dos, étroitement enlacé. Une femme aux seins énormes et tombants s'étonne d'une tête coupée qui gicle devant ses yeux, tandis qu'elle traîne derrière elle un homme en pull jaune, comme prostré et résigné, attaché par le col à l'extrémité de sa chevelure. Un personnage mi-humain, mi-chevalin, les fesses nues enfoncées sur la pointe d'un pignon de toiture, semble vouloir prêt à intervenir, peut-être seulement pour récupérer la tête coupée. Et puis il y a cet autre individu en haut à droite, avec un gros bénard (toujours ces couches de baigneur qui reviennent obsessionnellement...), avec son air perplexe, et dont les pensées s'évanouissent telles des bulles de savon: "Tchouf!"...
18:44 Publié dans Dessins, Dessins plus narratifs, Peintures sur papier pur chiffon, Série des "échantillons" | Tags : bénard, couches, papier pur chiffon, pensées évanescentes, bulles de savon, sorcière, dessin non préconçu, pschitt | Lien permanent | Commentaires (1)
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Commentaires
Faut savoir si c’est pschitt ou tchouf...
Écrit par : Régis Gayraud | vendredi, 25 mars 2016